Quels tarifs rédaction web pratiquer ? C’est une question que tout le monde se pose, surtout en Freelance. Combien l’entreprise est-elle prête à me payer pour mon travail ? Il est important de noter que vous ne gagnerez pas les mêmes sommes si vous débutez ou si vous exercez ce métier depuis 10 ans. L’expérience vous permet à coup sûr d’augmenter vos tarifs de manière justifiée. Explications.
Combien gagne un rédacteur salarié ?
« A quel prix vendre mon talent ? ». Le rédacteur web salarié n’est pas confronté à cette interrogation. Il lui suffit de connaître la fourchette de tarifs rédaction web habituellement pratiquée dans son secteur d’activité afin de savoir vers quel salaire s’orienter ou à quelle augmentation prétendre.
A titre d’exemple, dans l’Hexagone, un rédacteur débutant est rémunéré aux alentours de 1 500€ par mois. Avec l’expérience et l’ancienneté, il peut atteindre entre 25 000 et 32 000€ brut annuel.
Combien gagne un rédacteur Freelance ?
Pour les tarifs rédaction web d’un rédacteur Freelance, c’est légèrement plus compliqué. Il peut partir d’un « salaire mensuel souhaité », mais il lui faudra prendre en compte ses charges sociales, ses éventuels jours de congés, ses frais (mutuelle, assurance…) et fixer ses tarifs en fonction de ces différents critères.
Le revenu du rédacteur indépendant varie en fonction de sa rapidité, de la pertinence de ses contenus et des tarifs qu’il fixe à ses clients. Dès lors, certains vont gagner tout juste le SMIC quand d’autres peuvent atteindre les 4 000€ mensuels. Pas de magie ici, uniquement la technique et l’expérience priment ! Il n’y a pas de secret : vos gains dépendront donc de vos efforts.
Ne pas brader son travail !
Les rédacteurs web basés dans les pays en voie de développement, notamment à Madagascar ou en Tunisie, concurrent énormément les rédacteurs français dans le sens où ils pratiquent des tarifs rédaction web bien plus bas qu’en métropole. Certains considèrent qu’ils « discréditent la profession ».
L’erreur (classique) à éviter est de brader votre travail pour pouvoir attirer plus de clients et vous démarquer de la concurrence. Vous devez vendre vos prestations à leur juste valeur, et surtout en tenant compte de tous vos frais annexes ! Si votre client est satisfait de vos contenus, il préférera les payer à leur juste valeur : la rédaction d’un bon contenu se monétise.
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Tarifs rédaction web : quelques exemples de prix
Voici les tarifs que je pratique à titre indicatif pour la rédaction brute d’un article, bien qu’il existe de grandes disparités dans le secteur :
- Article de 250 mots : environ 50€ (40€ minimum et 210€ maximum dans le secteur)
- Article de 500 mots : environ 100€ (80€ minimum et 380€ maximum dans le secteur)
- Article de 1000 mots : environ 180€ (120€ minimum et 500€ maximum dans le secteur)
- Dossier de 2000 mots : environ 300€ (300€ minimum et 850€ maximum dans le secteur)
Bien que je me situe apparemment dans la partie « basse », je trouve pour l’instant ces prix corrects et considère certains tarifs ahurissants. Je facture généralement au nombre de mots, à l’heure ou à la journée (250€/jour) en déterminant au préalable ce qui est le plus avantageux, pour le client comme pour moi.
En effet, il faut non seulement compter le temps passé à la rédaction, mais également celui consacré aux recherches, la veille et éventuellement la mise en forme sur WordPress.
En outre, je mentirais si je vous disais que je ne facture pas au cas par cas. Je veille à prendre en compte la nature de la structure qui me sollicite (agence de communication, entrepreneur, annonceur…) et surtout l’antériorité de nos relations. L’idée est d’être plus souple avec des clients qui me font confiance depuis longtemps ou qui me propose de « gros volumes » pour pouvoir assurer une collaboration sur la durée.
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Comment fixer mes tarifs ?
Lorsque l’on démarre comme rédacteur web en Freelance, et pour toutes les activités professionnelles du même style d’ailleurs, il est difficile de bien fixer les tarifs des prestations proposées. Quels sont les différents modes de facturation chez les rédacteurs?
Tarifs rédaction web : tarification au feuillet
Le mode de facturation le plus courant dans la rédaction web/print est la tarification au signe ou au feuillet, à noter qu’un signe correspond à un caractère de texte et qu’un feuillet équivaut à 1 500 signes soit 250 mots environ.
Selon le syndicat national des journalistes, le prix moyen des piges se situe entre 50 et 60€ le feuillet. Les prix en rédaction web sont globalement similaires (en tout cas, les miens :-)). Cependant, les tarifs peuvent vite grimper si le secteur d’activité est spécifique (rédaction scientifique, technique…) et si les rédacteurs exerçant dans cette branche sont peu nombreux.
Tarifs rédaction web : tarification au nombre de mots
Il est également possible de proposer une tarification au nombre de mots. Les tarifs au mot varient beaucoup : ils peuvent s’échelonner de 4 centimes le mot (donc 40€ les 1 000 mots) à près de 10 fois plus dans certains cas !
Il faut garder à l’esprit que la facturation au nombre de mots est une métrique assez complexe dans la mesure où le nombre de mots dépend fortement de votre style.
Tarifs rédaction web : tarification au temps passé
Comme son nom l’indique, la facturation du Freelance au temps passé consiste à déterminer un tarif horaire ou journalier, puis à estimer le temps qu’une mission va prendre. Cependant, il est parfois difficile d’estimer le temps que l’on va passer sur une mission, surtout quand on débute. Par ailleurs, ce mode de rémunération est limité par nature : il n’y aura toujours que 24 heures dans une journée. Vous atteindrez donc rapidement un palier qu’il vous sera impossible de dépasser.
Tarifs rédaction web : tarification des prestations annexes
En matière de rédaction web, il ne faut pas oublier de comptabiliser toutes les prestations annexes. Parfois, le client vous demandera de rechercher vous-mêmes les mots-clés les plus pertinents, de sélectionner et de modifier des visuels, d’intégrer vos articles sur WordPress, d’y ajouter des liens, de gérer les commentaires des internautes… Tout cela prend du temps, la facturation au temps passé est ici à privilégier, au risque de ne plus s’y retrouver !