De nombreux métiers gravitent autour de celui de rédacteur web et sont étroitement liés. C’est le cas du community manager qui, lui-aussi, doit savoir écrire pour le web, du copywriter, qualifié de rédacteur publicitaire, ou encore de l’auteur d’e-books. Ces professions complémentaires peuvent être exercées depuis votre domicile à terme ou en même temps de votre activité, en fonction des situations.
Métier rédaction web : devenir copywriter
On entend de plus en plus parler du métier de copywriter, l’associant bien souvent au « jackpot » de la rédaction web. La profession n’est pas nouvelle, mais elle a pris une nouvelle dimension avec l’essor d’Internet du tout numérique. La mission du copywriter varie en fonction de l’organisation dans laquelle il évolue mais son rôle est généralement de convaincre grâce à ses mots.
Le métier est assimilé à celui de rédacteur publicitaire ou de marketeur dans le sens où le but est avant de générer un retour sur investissement.
Lire aussi : Comment trouver des missions en rédaction web ?
Devenir relecteur/correcteur
Pour diversifier vos activités, il est également possible de devenir relecteur et correcteur de textes. La mission de ce professionnel ? Relire intégralement des textes déjà rédigés et déjà construits et y apporter des modifications si nécessaire (fautes de frappe, de ponctuation, grammaire, orthographie, conjugaison, syntaxe…). En parallèle, le correcteur doit réussir à appréhender le sens global du texte pour en vérifier la cohérence globale.
Pour exercer ce métier, il est impératif de disposer d’une parfaite maîtrise de la langue française et d’une riche connaissance en vocabulaire. Les textes à relire et à corriger sont très divers. Il peut s’agir de manuscrits ou d’essais en vue d’une édition future ou de documents en tous genres (articles et pages web, fiches produits, copies, e-books, thèses, notices d’explications, plaquettes de présentation…).
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne faut pas simplement « être bon en orthographe » pour faire ce métier. Il faut être doté d’un bon sens de l’organisation, d’une solide culture générale et d’une aisance en matière d’écriture. La relecture et la correction sont des arts complexes à maîtriser et suivre une formation est essentiel pour pouvoir exercer, notamment dans le domaine de l’édition.
Vous pouvez par exemple vous tourner vers des structures comme le Centre d’écriture et de communication, le CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes) ou encore l’Asfored (Centre de formation du Syndicat national de l’édition).
Comme les professions de rédacteur web et de copywriter, il s’agit d’un métier pouvant très largement être exercé à distance, de son canapé. Il suffit juste d’avoir à votre disposition un cerveau, un dictionnaire et un ordinateur. S’il souhaite évoluer, le relecteur / correcteur peut prétendre à des postes de secrétaire de rédaction ou d’assistant d’édition, en particulier s’il a le sens du travail en équipe et une bonne maîtrise de chaque étape de la chaîne éditoriale.
Devenir traducteur
Le métier de traducteur est encore différent. Littéralement, il consiste à transposer un contenu écrit d’une langue source vers une autre langue cible. La complexité de l’exercice réside dans l’obligation de respecter la pensée de l’auteur et de traduire son texte le plus fidèlement possible sans pour autant tomber dans de la traduction mot pour mot.
Un très bon bagage en langues étrangères est bien évidemment indispensable pour exercer ce métier, mais ce n’est pas tout. Proposer ses services en traduction est davantage une question de compétence que de diplôme. L’exercice exige en effet certaines qualités : la parfaite maîtrise de la grammaire et de l’orthographe des 2 langues sur lesquelles vous travaillez, la rigueur
Quel que soit le domaine où ils exercent (littéraire, technique, scientifique, juridique…), la plupart des traducteurs travaillent sous le statut d’indépendant (Freelance). S’il souhaite évoluer, le traducteur peut s’orienter vers le métier de terminologue ou se tourner vers l’enseignement des langues, le journalisme ou encore vers une carrière internationale.
Métier rédaction web : devenir transcripteur audio
Le métier de transcripteur consiste à écouter un contenu audio pour le transformer en fichier texte. La transcription vocale peut être réalisée en aval d’une présentation, grâce à un enregistrement, ou bien en direct, lors d’un discours par exemple, pour transformer la parole en texte.
S’il est clair que la mission est de produire du contenu rédactionnel à partir d’un contenu vocal, la transcription couvre d’autres champs que la seule saisie du texte. Cela nécessite notamment d’effectuer des recherches et de procéder à un vaste travail de réécriture, de relecture et de mise en page. De ce fait, il est important d’être conscient que la transcription prend du temps et dépend de nombreux facteurs : qualité des supports audio, nombre d’interlocuteurs, difficulté de la thématique, multiplicité des termes techniques…
Il existe différents types de transcriptions : la retranscription intégrale (ou verbatim) où le texte est retranscrit en mot à mot, la retranscription intégrale épurée (suppression des erreurs de français, des hésitations et des répétitions), la retranscription reformulée et la retranscription synthétisée.
Pour organiser sa journée et demeurer productif, il est conseillé au transcripteur de travailler par sections, en incluant des temps de pause. Par ailleurs, n’est pas transcripteur qui veut ! Transcrire est un travail de rigueur, de minutie, de persévérance et de concentration. Bien qu’aucune formation dans ce corps de métier ne soit disponible, il est tout à fait possible de se perfectionner dans ce secteur, d’autant que le marché ne cesse de se développer.
Devenir auteur d’e-books
Si vous souhaitez trouver un moyen efficace de gagner de l’argent sur Internet depuis votre domicile, vous pouvez également vous lancer dans l’écriture et la vente d’e-books (livres électroniques). Le marché du e-book est aujourd’hui en plein essor et en écrire peut vite s’avérer rentable, à condition que votre livre offre une réelle plus-value, que vous disposiez de solides connaissances sur la thématique abordée et que vous déterminiez un sujet sur lequel vos lecteurs souhaiteront s’informer.
Une fois cette étape franchie, vérifiez que le marché n’est pas saturé et qu’il n’y a pas trop de concurrents, en faisant par exemple une rapide recherche sur Amazon.fr ou une autre plateforme offrant la possibilité de vendre des e-books. L’idéal est d’apporter du neuf par rapport à ce qui se vend déjà. Passez ensuite à la rédaction de votre e-book, privilégiez les phrases courtes et compréhensibles, libérez-vous du temps pour cette tache parfois fastidieuse et faites le relire une fois terminé. Une fois chose faite, il faut travailler son design, son esthétique et s’assurer qu’il soit suffisamment aéré pour complaire aux souhaits des lecteurs. Enfin, il faudra parvenir, par divers biais, à vendre votre livre numérique.
Écrire un e-book est une chose, mais réussir à le vendre en est une autre. Vous pouvez le vendre grâce à des sites web comme Amazon ou par vos propres moyens. A noter qu’il est aussi possible de proposer ses prestations de rédaction d’e-books pour le compte d’entreprise.
Devenir pigiste
Un pigiste est en bref un journaliste rémunéré à la tâche. Ses revenus peuvent donc être extrêmement variables d’un mois à l’autre. Son rôle consiste à proposer des sujets d’articles ou de reportages à des médias afin d’en tirer une contrepartie financière. Bien qu’un journaliste pigiste bénéficie d’une certaine indépendance, il est souvent contraint à effectuer des déplacements, d’autant plus lorsqu’il propose des reportages, afin de recueillir des témoignages, interviewer des donneurs d’ordre, des personnalités, participer à des évènements, etc.
Le statut de pigiste reste assez précaire en France et les revenus varient énormément. Certains en vivent très bien, d’autres ont beaucoup plus de mal à la fin du mois. Il peut s’agir d’une étape « intermédiaire » dans la carrière d’un journaliste qui, avant de se lancer, souhaite bénéficier d’expériences supplémentaires.
Le pigiste doit faire preuve d’une grande curiosité et d’une certaine rigueur pour correspondre aux besoins éditoriaux de l’organisation pour laquelle il travaille. De plus, il faut être particulièrement méticuleux, vérifier ses sources, être créatif et autonome pour proposer des sujets intéressants.
Pour devenir pigiste, il est recommandé d’avoir suivi une formation au sein d’une école de journalisme reconnue par la profession. S’il souhaite évoluer, il peut se spécialiser par la suite dans un secteur précis (le sport, l’agriculture, les sciences, la politique…) ou intégrer une rédaction en tant que journaliste et obtenir la carte de presse.
Devenir blogueur
Si outre-Atlantique, gagner sa vie grâce à son blog est monnaie courante depuis plusieurs années, la tendance tend à se démocratiser dans l’Hexagone et le métier de blogueur, ou d’influenceur, est de plus en plus en vogue. Les professions de rédacteur web et de blogueur sont bien différentes, bien que complémentaires.
Le premier ne rédige pas seulement pour un blog mais pour divers types de supports web (webzines, blogs, sites web, newsletters…), et bien souvent pour le compte de tiers.
A contrario, le blogueur tient un blog autour d’une thématique ou d’un savoir-faire, écrit des articles, poste des vidéos… mais a pour mission annexe de vendre des produits ou de services, et ce, par le biais de contenus sponsorisés ou d’autres partenariats. Le blogueur a également la possibilité de monétiser son blog grâce à des publicités, des backlinks, de l’affiliation…
Le métier de blogueur professionnel sous-entend une bonne motivation, une grande patience et une forte réactivité. Le blogueur doit également être actif sur le web ou les réseaux sociaux, maîtriser les outils numériques et être dynamique afin de captiver l’intérêt des internautes. La principale difficulté du métier actuellement est de se démarquer par rapport aux autres, tant la concurrence est importante. Il n’existe à ce jour pas de formation consacrée à la profession. Néanmoins, certains cursus sont recommandés (comme les licences Communication, Multimédia et les formations liées à Internet).
Devenir community manager
Le community manager est chargé d’animer une communauté d’internautes autour d’une marque ou d’un produit. Pour cela, il utilise divers biais et notamment les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, TumblR, Pinterest…).
Avant de pouvoir animer une communauté d’internautes, le professionnel du community management doit élaborer une stratégie à adopter sur les médias sociaux. Une fois celle-ci mise en place, il doit favoriser le dialogue entre une marque et ses clients, animer et modérer les discussions. En bref : contrôler ce qui se dit sur la marque tout en participant à lui donner une image positive.
La passion ne fait pas tout pour devenir community manager. Des capacités de communication, une curiosité et un esprit de synthèse sont également nécessaires, en plus des compétences techniques. Selon ses goûts, ses possibilités et son environnement, un community manager pourra se spécialiser dans l’e-commerce, la gestion de médias sociaux, la communication, la publicité…